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Tu vis, tu vis comme on chuchote
Tu vis, tu vis comme un murmure
Un jour tu fermeras la porte
Un jour tu dresseras des murs,
La vague des vagues solitaires
Est vouée aux sentiments contraires
Qui veut peindre le sombre
Finit toujours pas vivre à l'ombre.
Il n'est, il n'est de jours perdus
Que ceux de ceux qu'on a pleuré
Aux heures vides et dépourvues
Quand trop de doutes viennent flâner
Il faut savoir s'aimer un peu
Apprendre à ne plus mentir
Il faut vouloir s'aimer un peu
Juste un peu sans défaillir.
Parfois des brassées de ciel
Au parfum rouge des baisers
Nous donnent le goût du miel
Nous donnent le bien rêver
Parfois dans un regard si clair
Saisi au bord d'un mot léger
Nous offre la vue sur mer.
Tous droits réservés © Robert Hébé
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